Une VMC ou une «Ventilation Mécanique Contrôlée» est une installation qui a pour rôle d’assurer principalement le rafraichissement d’air dans une pièce. Il existe aussi certains types de VMC appelé VMC double flux, qui peuvent assurer la fonction de chauffage comme rôle second. Comme tout appareil, afin d’éviter l’usure précoce, la VMC doit aussi être bien entretenue pour garantir une longue durée de vie et une efficacité prolongée.
Pour ce, il y a des entretiens systématiques, qu’on peut faire soi-même et des entretiens complets, plus pointus pour lesquels il est préférable de faire appel à des professionnels.
Les entretiens à faire soi-même
Sans même l’aide d’un spécialiste, il faut démonter les bouches d’extractions une fois par trimestre, les laver à l’eau chaude avec un peu de détergent ou de liquide vaisselle, tout simplement, puis refixer après avoir bien rincer et sécher.
Il faut évidemment dépoussiérer régulièrement les entrées d’air à l’aide du suceur de l’aspirateur.
De manière régulière, tous les six mois environ, il faut effectuer le contrôle de l’alignement dans les caissons d’extraction et vérifier la tension dans la courroie, et vérifier la propreté de l’échangeur.
Une fois par an, il convient de nettoyer les filtres de l’échangeur de la VMC double flux ou même de les changer au besoin.
Pour les bouches d’évacuation qui fonctionnent sur piles, comme des bouches des WC ou de la cuisine d’une VMC simple flux hygroréglable, il faut penser en amont à changer les piles tous les deux ans en moyenne.
Les entretiens nécessitant un professionnel
Tous les trois ans, il faut compter l’intervention d’un spécialiste pour l’entretien complet qui comprend : un nettoyage profond, la maintenance des gaines et des caissons bloc moteur ainsi que la vérification des entrées d’air et des pièces de tirage et de dépression.
Les dommages d’une VMC non entretenu
Une VMC mal entretenue perd de son efficacité à la longue. Au fil du temps, la VMC devient de plus en plus bruyante, et surtout, consomme beaucoup plus d’énergie. Son moteur peut s’abimer très vite s’il n’est pas engraissé de façon régulière. La présence de poussière en excès entraine une saturation de l’air en composés organiques volatiles qui peuvent être nuisibles à la santé des résidents.
De plus, la performance des bouches d’aérations diminue voire même freiner totalement le renouvellement de l’air. L’absence d’un entretien régulier de graissage peut provoquer un grippage du ventilateur.
Une VMC non entretenue peut également être la cause d’incendies, déclenchés par la présence de graisse en excès dans les conduits. Mais ce phénomène est très rare, heureusement.
Toutefois, même si certains nettoyages sont à faire soi-même, l’entretien d’une VMC demande un minimum de savoir-faire et doit se réaliser avec précaution et délicatesse pour ne pas engendrer de dégâts sur les matériaux et les installations.